Quel cauchemar! Cela fait des années que le problème de la Grèce plombe la zone euro sans qu'aucune solution n'ait encore été trouvée. La seule solution, on la connaît, c'est la sortie de la Grèce de la zone euro mais elle est dangereuse. Du coup, on essaie de gagner du temps sans rien résoudre. Et c'est reparti pour un tour cette semaine...
Et c’est reparti, on reparle encore de la Grèce
On va probablement régler le problème de l’Espagne dans quelques jours ou quelques semaines mais si il y a un problème qu’on n’arrive toujours pas à régler c’est celui de la Grèce. Rappelons tout de même que c’est la Grèce qui a provoqué la crise de la zone Euro et plusieurs années après, on a vraiment l’impression que la situation est pire qu’au début de la crise. Pour la n ième fois, la Troika a claqué la porte des négociations à Athènes face à une coalition gouvernementale bancale qui rechigne à accepter de nouvelles mesures imposées.
Qu’est ce qu’on leur demande de plus aux Grecs maintenant ?
Le sujet de la semaine c’est maintenant la retraite. On veut leur imposer la retraite à 67 ans au lieu de 65 ans et l’allongement de la durée de cotisation. Il est d’ailleurs savoureux de voir que la France qui fait partie de la Troika veut imposer cela à la Grèce alors qu’elle s’arqueboute sur sa retraite à 62 ans voire 60 ans. Mais apparemment, ce qui est bon pour la France ne s’applique pas à la Grèce.
Et une fois de plus c’est la course contre la montre
C’est reparti pour un tour. Il faut qu’un accord soit trouvé avant la réunion de l’Eurogroupe début octobre. Mais il ne faut pas s’inquiéter. Les Grecs vont accepter. Comme ils l’ont fait à chaque fois. Et ils ont bien raison. Ils peuvent tout accepter car ils savent qu’ils ne peuvent rien appliquer. Pas uniquement par mauvaise foi. Leur infrastructure administrative et fiscale ne permet tout simplement pas d’appliquer la moindre mesure de réduction de dépense ou d’augmentation d’impôt. Le premier ministre Français veut qu’on donne plus de temps à la Grèce. Il a raison. Il leur faut plus de temps pour construire une économie véritable. 20 ans à 30 ans…
