Lundi 04 juin

Les chiffres de l'emploi américains mettent en lumière une situation inédite aux Etats Unis depuis la crise de 29. Quatre ans après le début de la crise, les Etats Unis n'ont toujours pas rebondi. Et c'est une mauvaise nouvelle pour le candidat Obama en campagne. Il a donc décidé de mettre la faute sur les Européens et de leur mettre la pression pour une solution à la crise européenne.

Barack Obama met la pression sur les Européens pour qu’il trouve une solution à la crise

Barack Obama est énervé. Très énervé même. Il commence à paniquer. Il sait qu’aucun président sortant aux États-Unis n’a été réélu avec un taux de chômage supérieur à 7%. Et les chiffres de l’emploi de vendredi ont encore déçu. Mitt Romney a saisi l’occasion pour affirmer que ces chiffres prouvaient que la politique économique d’Obama était un échec. Et Obama a choisi une parade. Si l’économie américaine ne décolle pas, c’est de la faute de l’Europe. Sans la crise européenne, les États-Unis rebondiraient plus puissamment. Et il a décidé d'harceler les dirigeants européens pour qu’ils trouvent une solution pour sortir de la crise et pour lui donner une bouffée d’oxygène.

Est-ce que l’économie américaine est vraiment freinée par la crise de l’Europe

En partie oui. On peut dire même que l’économie mondiale dans son ensemble l’est. En Chine aussi, dans les pays émergents comme le Brésil aussi. Mais il faut bien avoir conscience que ce qu’il se passe aux États-Unis est tout à fait inédit. 2% de croissance, encore une fois, pour une troisième année consécutive, c’est du jamais vu pour une sortie de crise. Du jamais vu depuis la crise de 29. En sortie de crise, les États-Unis affichent des croissances de 5 à 6%. Quant à l’emploi, même chose. Quatre ans presque après le début de la crise, on en est toujours à 6 ou 7 millions d’emplois perdus. Mais ce n’est pas que de la faute de l’Europe. Les vieilles techniques de relance par l’injection monétaire massive et par la consommation ne fonctionnent plus. Les États-Unis ont besoin de réinventer leur business model et pour l’instant ils n’ont pas trouvé la clé.

Est-ce que la pression que met Barack Obama peut avoir des effets ?

Oui. A l’intérieur d’abord. Ce qu’il se passe en 2012 est le remake exact de ce qu’il s’est passé en 2010, puis en 2011. Rebond de la croissance en début d’année. Puis essoufflement. Et ensuite un Quantitative easing. Donc on risque d’avoir une nouvelle injection massive de liquidités par la banque Centrale Américaine. Barack Obama va sûrement aussi pousser les Européens à montrer plus d’unité et à se décider à défendre la zone euro. La crise Européenne n’est plus un enjeu Européen. C’est devenu un enjeu mondial.

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