Lundi 28 juillet

… mais pour vous ! A partir d'aujourd'hui, les contribuables français auront accumulé suffisamment d'argent pour pouvoir payer les prélèvements obligatoires dont ils sont débiteurs.

La Belgique et la France, champions de la fiscalité

Comme l’an passé, les champions de la fiscalisation sont la Belgique et la France, selon une étude de l’Institut Économique Molinari. En dépit des appels à la « pause » fiscale, la France continue de détenir avec la Belgique le record de la taxation du salarié moyen.

Les prélèvements obligatoires dans ces deux pays sont de 59,60 % et 57,17 %, avec des libérations fiscales les 6 août et 28 juillet 2013, soit deux jours plus tard que l’an passé pour la France. Suivent ensuite l’Autriche, la Hongrie, la Grèce et l’Allemagne. Les taux de prélèvements obligatoires y varient entre 56,20 % et 52,38 % et les jours de libération fiscale s’y échelonnent entre les 11 et 25 juillet. En revanche, les chypriotes se défont très rapidement de leurs obligations fiscales dès le 21 mars.

Hausse du taux d’imposition réel du salarié moyen européen

Globalement, l’institut relève une hausse du taux d’imposition réel du salarié moyen européen à 45,27 % en 2014, c’est 0,21 % de plus que l’an passé et 1,27 % de plus qu’il y a 4 ans. Il signale que derrière cette moyenne « se cache une évolution contrastée. Sur un an, 15 pays de l’UE participent à la hausse des prélèvements obligatoires et 9 à la baisse. Alors que certains pays continuent la politique de hausses de charges et d’impôts, mise en place par les États européens suite à la crise financière de 2008-2009, d’autres font le chemin inverse. »

Dans certains pays, les prélèvements dépassent le pouvoir d’achat réel. L'employeur français doit désormais débourser 233 euros pour que son salarié moyen dispose de 100 euros de pouvoir d'achat. C'est 3 euros de plus qu'en 2013. Pour l’institut, cette évolution est liée aux hausses de charges sociales, d'impôt sur le revenu et de TVA, qui pénalisent le salarié moyen sur tous les tableaux.

Le salarié français est l’un des moins bien lotis en la matière, Selon l’étude, il est certes un des mieux payés (55 314 euros), mais il est aussi particulièrement fiscalisé (31 622 euros). À elles seules, les charges sociales (27 710 euros) représentent plus que son pouvoir d’achat (23 692 euros), ce qui constitue le record de l’Union européenne.

La pression fiscale continue de croître en France

Sur cette base, il n’est guère étonnant que l’Institut ne soit pas tendre avec la France et juge la situation française « très inquiétante. » « En dépit des appels à la pause fiscale, la pression fiscale continue de croître. Les impôts pesant sur le salarié moyen augmentent significativement en France en 2014, contrairement à ce que l’on observe en Italie, aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne ou au Royaume-Uni. » commente Cécile Philippe, co-auteur de l’étude.

« Et dépit de cette ponction sans précédent depuis 2010, les comptes publics restent déficitaires et la dette publique s’envole. La France, jadis vertueuse, est désormais dans le groupe des pays les plus endettés. Incapable de se réformer, elle est perçue comme l’enfant malade de l’UE. D’où sa perte d’influence par rapport à nos voisins ayant réussi à remettre à plat leurs politiques et à baisser leurs dépenses publiques. », conclut-elle.

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