Les loyers du marché locatif privé ont augmenté un peu plus vite que l’inflation depuis le début de l’année, selon l’Observatoire Clameur.
Depuis le début de l'année, les loyers ont augmenté de 1,1% quand l’inflation a progressé de 0,7 %, selon le dernier pointage de l’Insee. La progression des loyers a été plus limitée sur les studios (+0,2%) et les 2 pièces (+0,8%), quand elle a été plus marquée pour les grandes surfaces (+2,9% et +3,1% dans les 4 et 5 pièces).
Les loyers reculent dans 8 régions
Derrière ces chiffres, Clameur constate de fortes disparités géographiques avec des variations de -2% à +5,6% selon les villes. Les loyers augmentent dans 46% des villes de plus de 100.000 habitants. Mulhouse arrive en tête des hausses, avec une progression des loyers de 6,2%, suivi de Brest (5,8%) et Metz (5,1%). A Paris, les loyers ont pris 1,2%. Dans 23% des autres grandes villes, les loyers progressent moins vite que l'inflation. Les loyers à Grenoble ont progressé de 0,5%, à Nancy de 0,4% et à Bordeaux de 0,3%. Dans une grande ville sur trois, les loyers connaissent un coup de frein. A Saint-Denis, ils ont perdu 4,4%, Saint-Etienne 3,8%, et à Limoges 2,9%.
Pas d’amélioration à venir…
L’Observatoire Clameur remarque un marché immobilier dont l’activité est descendue à son point le plus bas depuis 1998. Et l’environnement politique et économique ne devrait pas conduire à une amélioration de la situation. « Le marché doit maintenant composer avec une demande particulièrement déprimée par la montée du chômage et les incertitudes sur le pouvoir d’achat. Et il est de plus déstabilisé par des annonces et des décisions publiques qui bouleversent les projets des investisseurs et des propriétaires-bailleurs et finissent par renforcer le déséquilibre des marchés ». poursuit Clameur.
