LVMH reste confiant dans ses perspectives de 2013 et mise sur le dynamisme des pays émergents pour compenser la morosité de la conjoncture en Europe.
Au final, sur les neufs premiers mois de l’année, le chiffre d'affaires progresse de 4% à 20,7 milliards d'euros avec une croissance organique qui ressort à 8% sur le T3. La croissance organique a ralenti par rapport au deuxième trimestre où elle affichait une progression de 9% mais accélère par rapport aux 7% de croissance enregistré sur les trois premiers mois de l'année.
Le géant du luxe LVMH (MC.FR) a par ailleurs affiché sa confiance dans ses perspectives pour 2013, confirmant vouloir se développer sur les marchés les plus porteurs que sont les Etats-Unis et l’Asie alors que l’environnement économique en Europe reste difficile.
« Malgré un environnement économique incertain en Europe, LVMH reste confiant pour l'année 2013. Le Groupe poursuivra sur le reste de l'année une stratégie offensive centrée sur l'innovation et une expansion géographique ciblée dans les marchés les plus porteurs ». LVMH mise d’ailleurs sur le dynamisme de ses marques pour gagner de nouvelles parts de marché en 2013.
Par activités justement, les ventes de la division Mode et Maroquinerie, le principal pôle du groupe, ont reculé de 1% sur les neuf mois à 7,1 milliards d'euros, mais affichent une progression de 4% en données organiques.
Sur la même période, les ventes de la branche Vins et Spiritueux ont tiré leur épingle du jeu avec une hausse de 7% en données organiques alors celles des Parfums et cosmétiques progressent de 5%. La division Montres et Joaillerie a vu ses ventes reculer de 2% en publié mais progresser de 3% en données organiques. Les activités de distribution sélective, telles que Sephora affichent une progression plus marquée, avec une croissance organique de 19% sur le neuf premiers de l'année.
Déçu par la publication, Bank of America Merrill Lynch abaisse sa recommandation sur le dossier d'"achat" à "neutre" et ramène son objectif de cours de 150 à 146 euros. "Le chiffre d'affaires du troisième trimestre s'est avéré inférieur de 3% à nos estimations, et l'activité plus faible que prévu de Louis Vuitton et un contexte de change de plus en plus difficile nous conduisent à réduire nos projections pour 2013 et 2014 de 4%", explique BofA Merrill Lynch. "La performance terne des parfums et cosmétiques suggère également que l'environnement a été dans l'ensemble difficile", ajoute la banque.
Le marché sanctionne lourdement la publication. le titre dégringole de 6,3%, à 135,75 euros.
