Jeudi 04 octobre

C'est ce que pronostique le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) dans sa dernière étude IPO Watch. Le marché des introductions en Bourse aux Etats-Unis devrait battre son plein au quatrième trimestre, à la faveur de la bonne tenue des marchés d'actions. Conséquence directe de cette éclaircie sur les places boursières, les entreprises se bousculent au portillon pour entrer en Bourse.

Enfin ! Les introductions en Bourse vont reprendre du poil de la bête pour tenter de finir l'année en beauté ! Le marché américain notamment, dont les transactions au troisième trimestre ont permis aux entreprises de lever au total 6,6 milliards de dollars, avec une contribution significative de la filiale mexicaine de Banco Santander. La banque mexicaine a fait l'objet d'une double cotation aux Etats-Unis et au Mexique. Cette opération a permis de lever 2,9 milliards de dollars aux Etats-Unis, ce qui en fait la deuxième introduction en Bourse dans le pays cette année après celle de Facebook et la plus importante de l'histoire boursière du Mexique.... Rien que ça...

Au total, 29 entreprises ont franchi le Rubicon boursier au troisième trimestre sur la place américaine, contre 31 au deuxième trimestre et 21 un an plus tôt, selon l'enquête IPO Watch. « Les marchés ont bien démarré en juillet, puis ont marqué une pause en août avant d'accélérer de façon significative en septembre avant la clôture du trimestre », signale Henri Leveque, analyste chez PwC. « A mesure que la volatilité diminuait et que les marchés d'actions grimpaient à des niveaux inédits depuis 2007, des entreprises bien préparées ont été en mesure de mener à bien leur projet d'introduction en Bourse » ajoute-t-il.

Depuis le début de l'année, 104 entreprises ont mené à bien leur introduction en Bourse, levant au total 34,1 milliards de dollars, contre 106 sociétés et 29,1 milliards de dollars respectivement sur les trois premiers trimestres de l'année 2011. Les secteurs de la finance et de la technologie ont été les plus représentés au troisième trimestre notamment avec Facebook dont l'entrée en Bourse était la plus attendue de l'année à New York. Sur les 21,8 milliards de dollars levés au deuxième trimestre, 16 milliards de dollars sont imputables le réseau social.

La débâcle de Facebook en Bourse n'a pas refroidi la société de sécurité informatique Palo Alto Networks qui est entrée en Bourse à environ 13 fois son chiffre d'affaires en juillet et a vu son titre s'apprécier de 48% depuis. L'éditeur de logiciels professionnels ServiceNow a, pour sa part,a un cours de Bourse qui a aujourd'hui doublé pour atteindre 36,16 dollars. Alors, cet accueil réservé à ces deux sociétés a donné de l'idée à Workday, l'éditeur américain de logiciels de ressources humaines qui vient de déposer en début de semaine son prospectus d'introduction en Bourse. La société postulante vise une capitalisation boursière d'environ 4,2 milliards de dollars à l'issue de son entrée en Bourse. Le parcours boursier de Workday devrait se passer sans encombre, enfin pour le début. Le document d'introduction laisse en effet supposer que les personnes ou sociétés d'ores et déjà présentes au capital de l'éditeur de logiciels ne prévoient pas de vendre des titres, contrairement à ce qui s'était passé lors de l'introduction de Facebook, où des actionnaires importants, comme Goldman Sachs, avaient cédé jusqu'à la moitié de leur participation. Une cession massive de titres qui avait précipité la chute du titre Facebook vers les 17 dollars début septembre.

Depuis cette semaine, la cote américaine compte une nouvelle société du nom de Mondelez. Si ce groupe est peu connu en France, ses produits le sont plus : Toblerone, Milka et Cadbury... Mondelez est né de la scission du groupe alimentaire américain Kraft Foods. Si son entrée sur le Nasdaq se fait plus par la petite porte, plusieurs analystes promettent un grand avenir au groupe. C'est que sept des neuf plus grandes banques américaines ont recommandé d'acheter le premier fabricant mondial de barres chocolatées, sucreries et biscuits et s'attendent à une robuste croissance des résultats du groupe. Goldman Sachs (encore lui) pense que le titre pourrait valoir 32 dollars dans 12 mois et estime que Mondelez pourrait tirer profit de son développement sur les marchés émergents et de la croissance du marché des en-cas grâce à ses marques connues et reconnues du grand public...

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