Jeudi 22 novembre

LDC a achevé son premier semestre de son exercice 2012/2013 sur un chiffre d’affaires de 1,363 milliard d’euros contre 1,343 milliard d’euros au premier semestre 2011-2012, soit une hausse de 1,5% sur une année glissante.

L’activité du volailler fait de la résistance. Mais pas que. Du côté de la rentabilité, l’amélioration est bien présente. Le résultat opérationnel courant ressort en progression à 37,7 millions d’euros contre 32,3 millions d’euros un an auparavant. LDC explique cette évolution par « un effet de base favorable, le premier semestre 2011-2012 ayant été marqué par un contexte de prix des matières premières plus élevé non compensé par les hausses de prix. La marge opérationnelle courante progresse ainsi à 2,8% sur le semestre écoulé contre 2,4% l’an passé. Du côté du bénéfice net, les compteurs sont au bien au vert avec un profit net à 24,4 millions d’euros contre 19,5 millions d’euros en hausse de plus de 25%.

Dans la volaille, le groupe est parvenu à dégager un bon niveau d'activité malgré un contexte de volatilité des matières premières. En France, cette activité hors amont enregistre un chiffre d'affaires de 937,7 millions d’euros en progression de 3,2 % comparé au premier semestre 2011-2012. Sur la période, les volumes commercialisés progressent de 4,6% grâce à une bonne tenue de la consommation notamment au second trimestre. A l'international, le chiffre d'affaires en hausse de 5,3% à 87,9 millions d’euros a été porté par le bon niveau d'activité enregistré en Pologne (86,8% du chiffre d'affaires international).

Sur le pôle traiteur, les ventes en valeur reculent de 5,7 % à 234 millions d’euros tandis que les volumes commercialisés affichent un repli de 8,9 %. Le renchérissement du prix des matières premières ont plombé la rentabilité du groupe avec un résultat opérationnel courant pour le pôle de -4,4 millions d’euros. La perte a toutefois été contenue en un an, illustrant «les bénéfices des mesures industrielles et commerciales prises en vue du redressement des activités de Marie »

Le volailler a déjà procédé lors du premier semestre à deux revalorisations tarifaires, ce qui lui a permis de dégager des résultats en hausse, « le premier semestre 2011-2012 ayant été marqué par un contexte de prix des matières premières plus élevé non compensé par les hausses de prix », explique LDC dans son communiqué du jour. Mais pour la seconde partie de l’année, les choses devraient se gâter pour la société sarthoise en raison du repli de l'activité de volaille en France. Elle table sur une baisse de son résultat opérationnel courant pour son exercice 2012-2013 en raison des difficultés de la branche volaille en France. Il se fixe désormais un résultat opérationnel courant pour l'ensemble de l'exercice compris entre 80 et 85 millions d'euros, soit un repli d'environ 10 à 15% par rapport aux 93,4 millions d'euros enregistrés en 2011-2012. LDC s'attend pour son activité volaille en France à un résultat opérationnel courant compris entre 75 et 80 millions d'euros contre 90,7 millions lors de l'exercice précédent. Mais cet objectif ne sera atteint que si le groupe procède à une nouvelle hausse tarifaire pour faire face à l'envolée des matières premières qui pèse sur ses coûts.

Du côté du bilan, la situation est plus que saine, LDC publie 623 millions d’euros de capitaux propres à mi-parcours, une trésorerie nette de plus de 39 millions d’euros. La capacité d'autofinancement progresse de plus de 10% sur la période pour s’établir à 60,9 millions d’euros. Cette situation financière particulièrement solide va permettre au groupe de poursuivre sa politique d'investissement industriel afin de « conforter son avance sur ses marchés ». Après avoir investi plus de 100 millions d’euros sur l'exercice 2011-2012, LDC avait signalé lors de la publication de ses comptes annuels, que 102 millions d’euros ont d’ores et déjà été programmés pour cet exercice. Ces investissements porteront non seulement sur l'amélioration de la productivité et le renouvellement des outils.

L’action LDC perd 4,4% depuis le début de l’année avec un point haut annuel à 85,8 euros touché au mois d’avril. Fondamentalement, la valorisation du volailler connu pour ses marques Marie, Loué reste faible avec un ratio « Valeur entreprise sur Chiffre d’affaires » à 0,22 sur les estimés pour l’année en cours, de plus le PER apparaît raisonnable et ressort à 10,4x les bénéfices estimés pour 2013.

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