Après avoir consolidé tout au long de la semaine, le marché américain devrait ouvrir en forte hausse, porté par les très bons indicateurs relatifs à l’emploi américain.
Sur le front économique, les Etats-Unis ont créé nettement plus d’emplois que prévu, avec 203 000 postes non-agricoles au mois de novembre 2013, contre un consensus de 180 000 et un niveau par ailleurs révisé à 200 000 pour le mois antérieur. Le taux de chômage est ressorti à 7% seulement, contre 7,2% de consensus de place et 7,3% rapporté un mois avant les dépenses des ménages américains ont légèrement augmenté au mois d'octobre, conformément aux attentes, malgré la fermeture partielle des services fédéraux.
Les ménages outre-Atlantique ont augmenté leurs dépenses de 0,3% au mois d'octobre par rapport à septembre, alors que leurs revenus ont diminué de 0,1% sur un mois.
Le Dow Jones devrait ouvrir en forte hausse, de 0,97%, à 15 970 points, le S&P bondit de 1,05%, à 1802 points, le Nasdaq devrait progresser de 0,86%, à 3508 points.
Du coté des valeurs, GAP a fait état d'une hausse de ses ventes à magasins constants supérieure aux attentes en novembre, chose rare dans un secteur de la confection plombé par la prudence de consommateurs. Dans des échanges d'après-Bourse, le titre Gap gagnait quelque 2%.
BOEING pourrait consacrer quelque 10 milliards de dollars à la fabrication d'une usine pour son nouvel 777X, le groupe aéronautique voulant installer le site près d'un grand aéroport bien connecté aux réseaux routiers et ferroviaires, rapporte le St. Louis Post-Dispatch.
GENERAL MOTORS Holden, filiale australienne du constructeur américain, va arrêter de produire des voitures dès 2016, rapporte vendredi la presse locale, une décision qui risque de porter un coup fatal à une industrie automobile australienne déjà en grande difficulté.
SEARS HOLDINGS a annoncé dans un avis boursier son intention de scinder son activité dans l'habillement Lands End, dernier effort en date de la maison mère des magasins Sears et de la chaîne à bas coûts Kmart de faire repartir des ventes en baisse depuis 2005.
APOLLO a racheté à Lloyds Banking Group un portefeuille de crédits immobiliers irlandais pour 257 millions de livres, le prix payé par le fonds d'investissement était plus de deux fois inférieure à la valeur nominale total de l'actif racheté.
