Lundi 09 juillet

Lors d'une audition devant le Parlement européen à Bruxelles, le président de la BCE a jugé bon de rappeler aux cassandres que "l'euro est là pour durer" et que la zone euro allait « prendre les mesures nécessaires pour le garantir », qui souligne par ailleurs que "beaucoup a été fait, aussi bien au niveau des Etats qu'au niveau de la zone euro en termes de réformes économiques et de gouvernance. Mais nous avons besoin d'une pleine application de ces mesures », a-t-il déclaré devant le Parlement européen.

Un discours rassurant, qui n’a pas redonné de l ‘appétit pour l’euro puisqu’après son décrochage vendredi, suite à la déception relative aux faibles créations d’emplois, la monnaie unique continue d’évoluer sur ses plus bas niveaux depuis juillet 2010, plombée notamment par la confiance des investisseurs de la zone euro qui confirme que le moral des investisseurs a reculé pour le quatrième mois consécutif et a atteint son niveau le plus bas depuis 3 ans, tombant ainsi à -29.6 en juillet contre -28.9 en juin.

Le moral des investisseurs, tout comme celui des opérateurs est au plus bas lorsque l’on s’interroge sur la situation de la zone euro. Des perspectives de croissances moroses, un endettement excessif, ou encore le risque de contagion de la crise souveraine, voila autant de facteurs qui plombent la monnaie unique alors que se tient aujourd’hui la réunion de l’Europe.

L’agenda, encore particulièrement chargé, s’organisera autour de cinq principaux points. D’abord, il s’agit de mettre en place rapidement les décisions prises lors du dernier Sommet il y a près de 10 jours. La France et L’Italie plaident pour que ces mesures soient mises en place le plus vite possible d’autant plus que le Premier ministre italien estime que la crédibilité des mesures prises est remise en cause à cause de l’attitude des Pays-Bas et de la Finlande, qui refusent d’autoriser le MES à recapitaliser directement les banques. La situation en Espagne et la recapitalisation de ses banques sera également un des sujets centraux au moment où le rendement de l’obligation espagnol renoue avec le taux jugé insoutenable de 7% Autres sujets qui seront sur la table des négociations, il s’agit des plans d’aide à la Grèce et à Chypre, mais aussi la succession de Jean Claude Juncker à la présidence de l’Euro groupe.

En attendant le communiqué final, l’euro reste sous pression, mais ne s’éloigne pas de l’équilibre. Alors qu’elle se négociait encore au delà des 1,25 la semaine dernière, la devise européenne reste largement sous le seuil des 1,23, face au dollar à 1,2285 en baisse symbolique de 0,02%, après avoir touché dans les échanges asiatiques un plus bas qui date de juin 2010 à 1,2230. Il restait stable également par rapport au yen en s’échangeant à 97,80 mais reculait de 0,21% face au sterling à 0,7917.

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