Fondé et dirigé depuis 2006 par Thierry Petit et David Dayan, Showroomprivé est un acteur du e-commerce innovant, en forte croissance et spécialisé dans la mode.
En vitrine
Le site de déstockage en ligne français se met en vitrine pour séduire les investisseurs. Le groupe fondé en 2006 entend accroître sa visibilité notamment à l'international, et d'accéder à davantage de liquidités « pour éventuellement pouvoir saisir les opportunités de croissance externe » via d'éventuelles acquisitions. Le concurrent de Venteprivée.com, offre des démarques pouvant atteindre les -50 à -70%. Preuve que ces rabais font écho en ces temps durs pour le pouvoir d’achat, le groupe a réalisé l’an dernier, un volume d’affaires en hausse de 40% à 480 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros.
>> Retrouvez le conseil boursier by MonFinancier avec nos conseils trading et nos conseils moyen/long terme avec nos recommandations Gestion PEA. Découvrez l’accompagnement boursier au quotidien par MonFinancier, à moindre coût avec notre offre liberté : 12.50 euros par mois et vous arrêtez quand vous voulez en cliquant ici
Ambitions à l’international
Showroomprivé.com ne veut pas se cantonner à son marché domestique. Pour cette année, le site ambitionne de réaliser un chiffre d’affaires de 435 à 450 millions d’euros, pour une marge d’Ebitda comprise entre 5,1 et 5,3%, soit 22 millions d’euros. Il prévoit d’atteindre 750 millions de ventes d’ici à 2018, par le développement de son activité en France mais également par un développement à l’international, qui devrait passer de 15% du chiffre d’affaires à 25% d’ici à 2018.
Cessions
Les investisseurs se seraient d’ores et déjà arrachés les titres Showroomprivé.com, et l’option de surallocation aurait déjà été sursouscrite selon Bloomberg.com. Preuve que le concept a rencontré ses fidèles. A noter que l’opération offre à l’américain Accel Partners, une belle porte de sortie. Le fonds qui accompagne le groupe depuis 2010, profite des premiers pas de Showroomprivé.com pour céder une grande partie de ses titres tout comme d’autres actionnaires. Près de 250 millions d’actions seront ainsi vendues alors que seulement 45 millions d’euros seront créées. Dans ces conditions, on ne jugera pas bon de se placer sur le dossier. Quitte à attendre un bon rabais.
Ne pas souscrire
