Les couts d’emprunts grecs s’envolent alors qu’Athènes pourrait une fois encore se trouver à court de liquidités si les négociations avec ses créanciers venaient à échouer. Signe de l’inquiétude des marchés quant à la capacité de la Grèce à honorer ses échéances à court terme, le 2 ans grec s’envole de 256 points pour culminer à 22.81%. le 10 ans grec est également sous pression et s’envole de 49 points de base pour s’installer à 11,04%.
Pour rappel, la semaine dernière déjà, la Grèce a frôlé le défaut en remboursant à la dernière minute le FMI. Le gouvernement d’Alexis Tsipras n’a eu d’autre choix que de puiser 650 millions dans un compte de réserve qu'il détient auprès de l'institution, pou rembourser une lige de 750 millions d’euros.
Mais déjà, l’incertitude revient en force alors que la prochaine échéance importante intervient le 5 juin, avec un dû de 302,5 millions d'euros au FMI. Signe de l’inquiétude des marchés quant à la capacité de la Grèce à honorer ses échéances, le 2 ans grec s’envole de 256 points de base pour culminer à 22.81%.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras continue de réclamer le versement de la dernière tranche d’aide d’un montant de 7,2 milliards d'euros prévus dans le cadre des deux plans de sauvetage du pays, qui totalise 240 milliards d’euros.
Au delà du déblocage de la tranche, le gouvernement exige également la restitution de 1,9 milliard d'euros de profits faits par la BCE qui a acheté des obligations grecques en 2010 et celle de 1,2 milliard d'euros du Fonds hellénique de stabilité financière.
Ironie de l’histoire, les deux fonds européens ont en effet réalisé des profits en prêtant à Athènes lorsqu’elle était au bord de la faillite. Alexis Tsipras souhaitait également que la BCE débloque le plafond des émissions de bons du Trésor à court terme qui sont pour l'instant la source de financement principale du gouvernement.
Officiellement, Athènes a toujours dit que le pays honorerait ses échéances même si le ministre des Finances Yanis Varoufakis a reconnu que la marge financière était désormais extrêmement réduite. Or, le temps presse, puisque Athènes doit rembourser dès le 5 juin, une ligne de 302,5 millions d'euros au FMI.
Signe de l’inquiétude des marchés quant à la capacité de la Grèce à honorer ses échéances à court terme, le 2 ans grec s’envole de 256 points pour culminer à 22.81%. le 10 ans grec est également sous pression et s’envole de 49 points de base pour s’installer à 11,04%.
