Malgré la politique monétaire ultra accommodante menée par sa banque centrale, le Japon est retombé en récession au troisième trimestre. Le PIB de l’archipel a reculé de 0,2% au troisième trimestre, là où le consensus des économistes anticipait plutôt une baisse moins marquée, de l’ordre de 0,1%.
C’est le deuxième trimestre consécutif au cours duquel l’activité économique se contracte après un premier repli de 0,2% du PIB au deuxième trimestre, ce qui signe l’entrée officielle du Japon en récession.
La récession est à mettre sur le compte d’une demande intérieure en berne, qui s'est contractée de 0,5%, sous le poids de l'investissement privé non résidentiel (-1,3%), alors que la demande intérieure publique a augmenté de 0,2%.
Du côté du commerce extérieur, bonne nouvelle sur le front des exportations, qui ont augmenté de 2,6%, nettement plus vite que les importations (+1,7%), ce qui a contribué positivement à l'économie de l'archipel.
Sur le marché des changes, pas de réactions, signe que le marché n’anticipe pas une action de la banque centrale destinée à soutenir à bout de bras de l’économie. Le yen reste à peu près stable face à ses contreparties. Il se négocie autour des 122,90 yens en légère hausse contre le dollar et face à l’euro.
Le nikkei quant à lui a clôturé en baisse de 1,04%, à 19 393 points.