Mercredi 28 janvier

Apple a dévoilé des résultats absolument époustouflants hier ce qui lui permet au passage d’exploser les attentes de Wall Street. Le titre gagnait 5% à quasiment 115 dollars dans les échanges après la clôture de la Bourse de New York.

Le groupe californien a en effet battu tous les records sur ses ventes d’Iphones avec 74,5 millions d'iPhones écoulés lors du premier trimestre de son exercice fiscal, clos le 27 décembre, alors que nombre d'analystes en attendaient moins de 70 millions.

Porté par des ventes records durant la période des fêtes de ses iPhone 6 et 6 Plus et de solides performances en Chine, le chiffre d'affaires a bondi à 74,6 milliards de dollars (65,55 milliards d'euros) contre 57,6 milliards de dollars sur le même trimestre de l'année précédente. Les analystes s'attendaient en moyenne à un chiffre d'affaires de 67,69 milliards de dollars.

Si les Etats-Unis restent de loin le premier marché du groupe, le directeur financier d'Apple, Luca Maestri, a tout de même fait savoir que le chiffre d'affaires en Chine avait progressé de 70% sur ce trimestre, en grande partie en raison de la hausse spectaculaire des ventes d'iPhones. Le succès de la firme à la pomme sur le concurrentiel marché chinois peut-être attribué à son partenariat avec China Mobile, premier opérateur de téléphonie mobile au monde, et à l'attrait suscité par les écrans plus larges de ses iPhone 6 et 6 Plus.

Luca Maestri a dit ne pas s'attendre à voir Apple souffrir de la conjoncture économique en Chine. "Nous ne constatons pas de ralentissement", a-t-il déclaré.

Un analyste a pour sa part salué la progression de 14% des ventes d'ordinateurs Macintosh et le niveau des ventes des anciens modèles d'iPhone.

Au final, Apple a annoncé un bénéfice net de 18,02 milliards de dollars, soit 3,06 dollars par action diluée, contre 13,07 milliards de dollars, soit 2,07 par action, un an plus tôt. Les analystes attendaient 2,60 dollars par action.

Des résultats époustouflants, qui permettent à Apple de détenir une trésorerie de guerre de 178 milliards de dollars et ce malgré les dividendes reversés aux actionnaires. De quoi se payer les deux plus grosses capitalisations françaises, Total et Sanofi.

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